Ca va coincer pour les vacances !Les négociations qui se tenaient ce mardi 11 juillet entre la direction de Hop!, filiale d'Air France, et des syndicats de pilotes n'ont pas permis d'éviter la grève programmée dès ce jeudi 12 juillet pour six jours, la première des pilotes de cette jeune compagnie.
"La négociation est terminée, la direction y a mis fin. La grève est annoncée", a déclaré à l'AFP Armand Simon, président du SNPL Hop!, majoritaire dans les cockpits(57%) de la filiale court et moyen courrier d'Air France.
De quand à quand ?
Le préavis qui court du 13 au 18 juillet inclus "a été déposé dans le but de mettre un terme à la pénibilité de certaines conditions de travail comme la fatigue accrue
des équipages, le manque d'anticipation des nombreux départs vers Air France - entraînant un grave sous-effectif pilote - ou encore l'absence d'harmonisation entre les dispositions" des ex-compagnies régionales, explique le SNPL dans un tract.
Quelles conséquences ?
Dans un communiqué, la compagnie a annoncé mardi en fin de journée que "plus de 80% des vols" seraient assurés jeudi. Les vols risquant d'être perturbés seront
ceux effectués à bord "d'avions régionaux".
"L'ensemble des vols opérés par des avions de type Airbus et les vols Navette seront opérés normalement pendant cette période", a-t-elle précisé.
Les vols Navette sont les vols assurant les liaisons entre l'aéroport parisien d'Orly et les villes de Nice, Bordeaux, Toulouse et Marseille.
Les partenaires sociaux négocient depuis plusieurs mois l'établissement d'une convention unique pour les pilotes des ex-compagnies régionales d'Air France (Airlinair,
Brit Air et Regional) qui ont fusionné pour donner naissance à Hop!.
Bonsoir, tract J-6 avant la #greve #HOP du 13 au 18 juillet 2017... pic.twitter.com/afeon8AFxA
— Snpl Hop (@SNPLhop) 8 juillet 2017
Le Flight Union Cockpit, 3e syndicat de pilotes (16% des voix), a également déposé un préavis aux mêmes dates.
Avec les pilotes, les négociations "bloquent" principalement sur le volet des conditions de travail (modification de planning, travail de nuit et le week-end, etc.), explique un représentant du SNPL.
- avec AFP