Dans les Hautes-Alpes, 4 militants sont convoquées, en gendarmerie. Ils auraient permis l'entrée en France d'une vingtaine de migrants. Une garde à vue pour "aide à l'entrée irrégulière" d'étrangers "en bande organisée". Une centaine de sympathisants se sont rassemblés pour les soutenir.

Sur les 4 personnes en garde à vue ce mardi, 3 militants, une Italienne, un Suisse et un Belgo-Suisse âgés de 23 à 27 ans sont déjà poursuivis dans cette affaire. Ils avaient comparu le 31 mai devant le tribunal correctionnel de Gap mais leur procès avait été renvoyé au 8 novembredans l'attente d'une décision du Conseil constitutionnel sur le "délit de solidarité".

6 juillet, les Sages ont affirmé qu'une aide désintéressée au "séjour" irrégulier des étrangers ne saurait être passible de poursuites aunom du "principe de fraternité". En revanche, l'aide à "l'entrée" irrégulière reste illégale.

Le 22 avril, près de 150 militants antifascistes avaient franchi la frontière franco-italienne par les pistes de ski du col de Montgenèvre avec une vingtaine de migrants africains. Après de brefs heurts avec les forces de l'ordre, le cortège avait rejoint Briançon sous escorte.
Pour le collectif, cette manifestation "pacifique" répondait "spontanément" aux"provocations haineuses et dangereuses d'un groupuscule suprémaciste ayant bloqué
depuis la veille le col de l'Échelle".
    

    
 

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