L’ancienne cheffe du Renseignement territorial (ex-Renseignements généraux) a été tuée à son domicile des Hautes-Alpes. Son corps a été retrouvé lundi coincé entre une porte-fenêtre et un volet. Son fils de 16 ans vient d'avouer le meurtre.
Martine B avait pris sa retraite cet été et était installée à Montgardin, un petit village des Hautes-Alpes.
Son corps a été découvert lundi, "une laisse de chien et un câble électrique enroulés autour de son cou", selon le procureur de la république de Gap Florent Crouhy. La tête de la victime était recouverte d’un plastique, son corps coincé entre une porte-fenêtre et un volet.La veille, une enquête pour "disparition inquiétante" avait été ouverte. Les gendarmes cherchaient à joindre la policière au sujet de son fils, 16 ans, placé en garde à vue pour une affaire de drogue.
Ce dernier avait été interpellé à Briançon avec plusieurs grammes d’herbe de cannabis.
De leur côté, les proches de la policière n’avaient plus de nouvelles de Martine B depuis une semaine.
Le fils passe aux aveux
L’affaire a évolué ce mercredi. L’adolescent a d'abord été entendu par les enquêteurs en tant que suspect. Puis il est passé aux aveux.Le procureur Florent Crouhy avait noté "certaines incohérences du mineur sur les conditions de disparition de sa mère". Il "était d’autre part trouvé porteur de son téléphone portable et de sa carte bancaire".
Durant sa garde à vue pour meurtre, l'adolescent a reconnu voir tué sa mère "dans des circonstances qui devront être précisées au regard notamment des éléments médicaux légaux et de l'autopsie".
L'autopsie sera pratiquée à Grenoble.
Présenté dans l'après-midi à un magistrat du pôle criminel de Grenoble, qui a été saisi de l'affaire, l'adolescent a été mis en examen pour "meurtre sur ascendant" et placé en détention provisoire.