Un homme, qui avait porté plainte contre Monseigneur Di Falco en 2001 pour des faits remontant aux années 1970 relance l'affaire de pédophilie présumée au civil, selon une information rélévée par franceinfo. L'évêque de Gap a toujours nié les faits.
Franceinfo révèle ce vendredi que Monseigneur Di Falco, l’évêque de Gap, ex-porte-parole médiatique de l’épiscopat, est assigné au civil dans une affaire de pédophilie présumée.
L'affaire judiciaire est relancée par les accusations d'un ancien élève, qui veut demander réparation pour des viols et des agressions sexuelles subis de 1972 à 1975, alors qu'il avait entre 12 ans et 15 ans. À l’époque des faits, monseigneur Di Falco occupait le poste de directeur du petit collège de Saint-Thomas-d’Aquin dans le 7e arrondissement de Paris.
Affaire classée en 2002
En 2001, l'accusateur avait déjà porté plainte contre l'évêque de Gap, mais la justice avait classe l'affaire parce que les faits présumés remontaient aux années 1970 et étaient donc prescrits. Après avoir épuisé tous les recours au pénal, il lance une nouvelle procédure au civil.Monseigneur Di Falco a toujours nié les faits et son avocat a réagi par courrier auprès de nos confrères de franceinfo :
La plainte qui avait été déposée en son temps avait été non seulement classée pour prescription, mais encore parce que les faits étaient totalement infondés [...]. Quel est le sens, plus de 40 ans après ce qu'il raconte avoir subi, plus de 14 ans après le classement de la plainte pénale, d'une assignation civile sans fondement ? [...] Une démarche aussi vile, aussi déplacée qu'incongrue, tente maladroitement de profiter du sillon creusé par les affaires occupant le diocèse de Lyon [...]. Monseigneur Jean-Michel di Falco avait, au moment des premières accusations de 2002, bénéficié du soutien de l'opinion publique et du soutien de tous ceux qui ont pu le côtoyer tout au long de sa vie. Jamais personne n'avait pu apporter un témoignage contraire à la rectitude morale et intellectuelle de cet homme".
L'affaire Di Falco relancée par franceinterCrédit : cellule d'investigation de Radio France