A Veynes, sept personnes ont été testées positives au coronavirus, annonce mercredi la préfecture des Hautes-Alpes. Les écoles ont été fermées pendant une semaine. A Embrun, une quarantaine d'élèves du lycée Alpes et Durance ont été également mis à l'isolement.
Les écoles maternelles et élémentaires ont été fermées sur décision préfectorale mardi 12 janvier en fin de journée jusqu'au mardi 19 janvier inclus.
L'ensemble des personnels de l'Education Nationale et de la commune se verront proposer un dépistage.
A Veynes, cinq enseignants, un agent communal et un élève, testés positifs, ont été contraints à l'isolement, détaille la préfecture des Hautes-Alpes.
"Cette fermeture va permettre d’éviter une propagation virale plus importante au sein du milieu scolaire et un nettoyage et une désinfection des locaux seront assurés", indique Martine Clavel, préfète des Hautes-Alpes.
A Embrun, la veille, une quarantaine d'élèves du lycée Alpes et Durance jugés contacts à risque ont été mis à l'isolement et attendent un dépistage.
Les cours en distanciel de rigueur
L’ensemble de ces élèves du lycée suivent leurs cours en présentiel. "Il faut donc, pour éviter toute propagation virale, mettre rapidement les cas contacts à l’écart", détaille Catherine Albaric-Delpech, directrice académique des services de l’Éducation nationale. Ces élèves suivront désormais leurs cours en distanciel.
La préfecture indique que les parents qui sont salariés peuvent bénéficier de l’activité partielle pour "garde d’enfant" de moins de 16 ans en fournissant à leur employeur un justificatif attestant de la fermeture de l’établissement.
Dans les Hautes-Alpes le taux d'incidence (nombre de tests positifs pour 100.000 habitants) est de 296, bien au-delà du seuil d'alerte maximale de 250.
Ces fermetures et isolements de cas contacts "jugés à risque" interviennent dans un contexte de vigilance accrue depuis la confirmation dimanche 10 janvier par l'ARS d'un cas de variant britannique dans les Hautes-Alpes.
Cette personne est issue du "cluster familial élargi" détecté à Marseille dans une famille dont certains membres résidant au Royaume-Uni avaient rejoint la France pour les fêtes de fin d'année.