Il avait été condamné pour meurtre à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d'Assises des Alpes-Maritimes
Aix : Procès en appel du meurtrier de Marouane
Le drame a bouleversé la population du quartier des Moulins à Nice. Le 14 août 2009, le petit Marouane, 14 mois, est retrouvé mort par sa mère dans son appartement, suite à des coups portés au crâne (3 fractures) . Le compagnon de celle-ci est condamné pour meurtre, à 25 ans de réclusion criminelle
Le verdict est tombé, beaucoup plus clément qu'à Nice. Bilel Belaid est condamné à 15 ans de réclusion. Les charges retenues n'étaient plus "meurtre sur mineur de moins de 15 ans", mais "coups mortels ayant entraîné la mort sans intention de la donner". L'avocat général avait requis une peine de 15 à 18 ans.
Le drame a bouleversé la population du quartier des Moulins à Nice. Le 14 août 2009, le petit Marouane, 14 mois, est retrouvé mort par sa mère dans son appartement, suite à des coups portés au crâne (3 fractures) . Le compagnon de celle-ci est condamné pour meurtre, à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d'Assises des Alpes-Maritimes.
Une affaire très douloureuse qui revient devant la justice, puisque le procès en appel du jeune homme a débuté à Aix-en-Provence.
En première instance, l'avocat général de la cour d'Assises des Alpes-Maritimes a requis la perpétuité. Finalement, Bilel Belaid a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle et de l'interdiction définitive de séjourner sur le territoire français. Un verdict rendu dans un climat particulièrement tendu.
L'homme âgé de 20 ans est accusé d'avoir frappé à mort le fils de sa compagne : le petit Marouane, 14 mois. L'enfant est mort à l'hôpital, victime de 3 fractures au crâne.
Les faits se déroulent le 24 août 2009 dans le quartier des Moulins, à Nice.
Ce jour là, Bilel Belaid se trouve seul avec le bébé au domicile conjugal. Il l'aurait tabassé dans un accès de colère contre ses pleurs incessants. C'est ce que Bilel Belaid lui-même avoue devant les enquêteurs pendant sa garde à vue, mimant même les gestes, avant de s'effondrer en larmes.
Des aveux filmés. Pourtant, devant la cour d'Assises, l'homme dément catégoriquement accusant au contraire la mère de Marouane.
Mais aux dernières minutes du procès : coup de théâtre. A l'énoncé des réquisitions de l'avocat général et sur l'insistance de son propre avocat, Bilel Belaid finit par reconnaître son crime. « J'ai lancé 2 fois Marouane, il est tombé, je n'avais pas l'intention de le tuer ».
Après le verdict, Bilel Belaid a fait appel. Son deuxième procès se déroule à Aix en provence.
Voir également reportage ci-joint : Hélème Maman : Journaliste
Jean-Marc Sara : Journaliste Reporteur d'images
Bruno Prou : Monteur