Il reprend son fauteuil de président du conseil général des Bouches-du-Rhône après une décision de justice.
Jean-Noël Guérini a décidé mardi de reprendre la présidence du conseil général des Bouches-du-Rhône après une ordonnance de référé suspendant l'arrêté par lequel il avait délégué ses fonctions à la tête de la collectivité, sans en démissionner.
La décision du tribunal
Le tribunal administratif de Marseille a donné raison à la présidente du groupe UMP, Martine Vassal, qui contestait l'arrêté du 19 septembre donnant délégation de signature au premier vice-président, Daniel Conte, pour les fonctions ne relevant pas des autres élus du conseil général déjà titulaires d'une délégation, à l'exception des recrutements, et ce jusqu'au 31 octobre. Selon l'ordonnance de référé le fait "qu'aucun texte n'autorise le président du conseil général à déléguer la présidence" sont "propres à créer un doute sérieux quant à la légalité de la décision".
La réaction de Jean-Noël Guérini
Dans un communiqué, M. Guérini a dit "prendre acte de la décision du tribunal administratif" qui l'"oblige à anticiper un retour" initialement programmé pour le 2 novembre. "A la suite de ma mise en examen, j'ai pris le temps d'organiser ma défense afin de démontrer mon innocence. Aujourd'hui j'entends, avec confiance, continuer mon travail avec les élus de ma majorité", a-t-il déclaré, réaffirmant son refus de "l'instrumentalisation politique d'une instruction".
Voyez toute la déclaration de Jean-Noël Guérini sur le blog de Jean-Noël Guérini.
La réaction de Martine Vassal
"Maintenant, cette affaire devient politique. Le PS, qui dit laver plus blanc
que blanc, va-t-il s'appliquer ses propres règles ou continuer à faire deux poids deux mesures ?", a réagi Mme Vassal mardi soir.
Lisez l'article de Pierre Boucaud sur marsactu.fr "Au secours Guérini revient !" et la réaction d'Arnaud Montebourg qui appelle à un groupe d'opposition au Conseil Général des Bouches-du-Rhône.