Devant Matignon les employés provençaux d'Unilever ont manifesté ce jeudi.
"L'Eléphant est français en Provence il doit rester": Une partie des 182 employés de Fralib à Gémenos, menacés de licenciement suite à la décision d'Unilever de délocaliser sa production, manifestait ce jeudi à Paris devant l'Hôtel Matignon.
Faire échec à la multinationale Univeler: "Par notre détermination nous pouvons mettre en échec la multinationale" anglo-néerlandaise,
a lancé aux manifestants Gérard Cazorla, le secrétaire (CGT) du comité d'entreprise, vêtu d'un T-Shirt estampillé "Unilever tue l'emploi".
"Nous sommes venus porter au Premier ministre la nécessité d'organiser une table ronde pour que la marque soit défendue en France. L'urgence de cette table ronde s'impose pour acter les conditions de redémarrage de l'activité", a-t-il ajouté.
Un engagement des pouvoirs publics : Le ministre du Travail Xavier Bertrand a critiqué mercredi les moyens alloués
par Unilever dans le cadre de la fermeture programmée de son usine de Gémenos et indiqué qu'une réunion aurait lieu vendredi au ministère de l'Economie avec les responsables de Fralib "pour faire un point précis sur le dossier".
Les dernières déclarations de la direction : La direction indique jeudi dans un communiqué qu'elle rappelerait lors du comité
de groupe "les raisons économiques qui rendent cette fermeture inéluctable" et démontrerait "sa volonté de revoir les dispositions du plan social, notamment en augmentant le nombre de postes à offrir dans les autres sociétés du groupe en France".