Le club de la presse Marseille-Provence a fêté la libération des journalistes de France TV.
Marseille fête la libération des journalistes
A Marseille, comme un peu partout en France, les portraits des 2 journalistes de France TV ont été décrochés des façades sur lequels ils trônaient depuis 547 jours. Le club de la presse marseillais a fêté la fin des opérations de solidarité.
Stéphane Taponnnier et Hervé Guesquieres ont passé leur première nuit libre aprés 547 jours de détenetion en Afghanistan. Jeudi à Marseille, comme un peu partout en France les comités de soutien ont fêté cette libération et du coup la fin des opérations de solidarité.
Stéphane Taponier, brillant journaliste né à Marseille
Le journaliste reporter d'images de France 3 Stéphane Taponier, 48 ans, libéré mercredi après dix-huit mois de captivité en Afghanistan, est un habitué des grands reportages en zones de conflit qui connaît bien l'Afghanistan où il a filmé notamment le commandant Massoud.
Né le 17 juillet 1962 à Marseille, ce journaliste est diplômé de l'Ecole de reportage de Paris (Erap) en 1990. Il devient JRI et réalise aussitôt des reportages pour France Télévisions, tout en travaillant, en tant que pigiste, pour TF1, Arte et TV5. En 2000, il effectue un reportage en Afghanistan dans le Panshir, où il filme le commandant Massoud, qui a combattu l'occupation soviétique puis le régime des Talibans. Il y revient trois semaines en 2002, puis en 2008 dans la province de Kapisa où il sera enlevé un an plus tard avec Hervé Ghesquière alors qu'ils réalisent tous les deux un reportage pour le magazine de France 3 "Pièces à conviction". Le journaliste connaît bien aussi le monde musulman puisqu'il a travaillé comme JRI au Liban, en Syrie, à Gaza, en Cisjordanie, au Kurdistan, au Pakistan, et en Indonésie. En Irak, il s'est rendu pour France 3 à Tikrit, Erbil, Faloudja. Il a aussi couvert des conflits en Afrique sub-saharienne, notamment au Congo et en Côte d'Ivoire.
Arlette Taponier originaire des Alpes-de-Haute-Provence
"C'est merveilleux", a réagi mercredi après-midi Arlette Taponier, la mère de Stéphane
Taponier, originaire de Reillanne, qui venait d'apprendre la libération de son fils, enlevé le 30 décembre 2009 en Afghanistan avec un autre journaliste de France 3, Hervé Ghesquière.
Le soutient du club de la presse Marseille-Provence
J'ai connu Arlette Taponier au début de la détention de son fils, nos coups de téléphone étaient toujours graves. Pour la première fois, je l'ai entendue rire. C'était extrêmement émouvant", a affirmé Isabelle Staes, présidente du club de la presse Marseille-Provence.
Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de Marseille, président du groupe UMP: "C'est l'une des prises d'otages les plus longues de l'histoire du journalisme français au cours de ces vingt dernières années. C'est un immense soulagement aujourd'hui pour tous et plus particulièrement pour leurs familles. J'ai également une pensée émue pour les accompagnateurs qui ont partagé avec eux ces 547 jours de détention".