Non à la Corrida : Povinelli dans l'arêne

Le Sénateur maire d'Allauch reproche au maire de Nîmes son inaction pour défendre les anti-corrida.

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Banderilles au Palais du Luxembourg:

Roland Povinelli, reproche au sénateur-maire UMP de Nîmes Jean-Paul Fournier d'avoir assisté sans broncher à une agression subie dans le Gard par des militants anti-corrida.

 Le 8 octobre à Rodilhan : Plusieurs dizaines de militants anti-corrida s'étaient enchaînés au milieu des arènes et avaient déployé des banderoles dans le public, avant d'être violemment pris à partie puis expulsés des lieux.
 Une vingtaine de plaintes ont été déposées et le parquet de Nîmes a ouvert une enquête pour coups et blessures, violences volontaires et attouchements sexuels.
Selon une source judiciaire, l'enquête, confiée aux gendarmes, s'appuie sur une vidéo de la scène, consultable sur internet, qui montre les violences subies par les militants durant une dizaine de minutes.

 


 

La lettre de Roland Povinelli: "Comment pouvez-vous expliquer que de tels actes aient pu se produire dans un lieu public sous les yeux d'élus dont vous faisiez partie et ce sans intervention de votre part ?", a lancé le maire d'Allauch, à l'origine au Sénat d'une proposition de loi contre la tauromachie.
 "Comment pouvez-vous expliquer que ces actes aient pu se produire si longtemps sans l'aide des forces de l'ordre ?", a-t-il ajouté.


La réaction du maire de Nîmes: "J'ai en effet réagi immédiatement en faisant contacter le préfet du Gard pour qu'il mobilise la gendarmerie afin que la situation puisse être gérée sans débordements", avait   souligné Jean-Paul Fournier dans un communiqué.
 "Je regrette bien évidemment que les moyens mis en oeuvre par l'Etat n'aient pu éviter des actes de violence que je condamne avec vigueur", avait-il ajouté, assurant de son attachement à la tauromachie comme à la liberté d'opinion.

                  
                


 "Ces deux libertés doivent pouvoir s'exercer dans le respect de tous. Cela signifie aussi que l'on ne doit accepter aucune forme de violence, d'où qu'elle vienne, et que les opposants à la corrida doivent, eux aussi, adapter leur moyen d'expression à cet impératif de respect envers les nombreux aficionados qui vivent de moins en moins bien les multiples provocations dont ils sont la cible", avait-il conclu.

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