Prothèses PIP : vers un retrait chirurgical

Selon le quotidien Libération, un retrait chirurgical va être demander aux 30.000 femmes concernées.

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Les autorités sanitaires vont demander d'ici la fin de la semaine aux 30.000 femmes porteuses de prothèses mammaires en silicone de la marque PIP de se les faire enlever, après plusieurs cas de cancers suspects, révèle mardi le journal Libération.

Avant la fin de la semaine

"Le directeur général de la Santé, la présidente de l'Institut national du cancer et le chirurgien vedette du groupe hospitalier Henri-Mondor à Créteil, Laurent Lantieri, nous l'ont confirmé", assure le quotidien: "avant la fin de la semaine, les autorités vont demander à toutes les femmes porteuses de prothèses mammaires de la marque PIP de se les faire retirer: des prothèses, conçues à partir d'un gel non conforme, qui peuvent se déchirer et provoquer, outre des inflammations, des cancers".

30.000 femmes sont concernées en France
Huit cas de cancers ont été "signalés" chez des patientes ayant eu des prothèses mammaires PIP défectueuses, avait indiqué le 15 décembre le Pr Jean-Yves Grall, directeur général de la Santé.
Décision unique
La décision de demander aux 30.000 femmes porteuses de ces prothèses de se les faire retirer ("explantation") est "unique dans l'histoire de la chirurgie réparatrice", souligne Libération. "On est d'accord sur la nécessité de cette décision", a affirmé au quotidien le chirurgien Laurent Lantieri, membre du comité de suivi. "Nous sommes face à une cirse sanitaire, liée à une escroquerie (...). Il n'y a pas d'urgence mais nous n'avons plus le choix. Il faut retirer toutes ces prothèses. A mes yeux, ce n'est pas l'application d'un principe de précaution, mais un principe
de prévention", a-t-il ajouté.
2000 plaintes à Marseille

Depuis mars 2010, 523 retraits de ces prothèses ont été recensés. Un Numéro Vert (0800 636 636) a été mis en place pour les femmes concernées et a reçu plus de 5.000 appels en deux semaines environ, avait indiqué le professeur Grall le 15 décembre.
 Le parquet de Marseille, qui a reçu plus de 2.000 plaintes de porteuses de prothèses mammaires PIP, a décidé d'ouvrir une information judiciaire pour "blessures et homicide involontaire".
 

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