Intégralité en vidéo de la conférence de presse de JN Guérini dans son bureau du conseil général.
L'homme est sorti de son texte et a répondu à toutes les questions de la presse. Il ne s'était pas exprimé depuis de long mois devant l'ensemble des médias. Verbatim et intégralité de ce moment en vidéo.
"Si j'ouvre la boîte de Pandorre, il y en aura pour tout le monde"
"Que l'on s'interésse aux activités immobilières de Renaud Muselier à l'Ile Maurice ainsi qu'à la manière dont il a acquis un terrain de l'AP-HM pour y construire sa clinique" |
"Si le député UMP marseillais n'a pas de condamnations judiciaire à son actif, un certain nombre de situations de conflits d'intérêts non condamnées légalement en France, sont à lui reprocher dans un passé proche".
"Je suis mis en examen parce que j'ai un frère. Je laisse les apprentis bourreaux s'agiter autour de leur guillotine de papier. Je suis innocent..." |
L'intégralité de la conférence de presse en vidéo
Guérini ne démissionnera malgré toutes les... par france3provencealpes
L'éditorial à retenir
"Le cas Guérini, ce n'est plus un sparadrap qu'on se repasserait,
de dirigeant en dirigeant, de Marseille à Solférino, mais de la super glue qu'on aurait posée sous les semelles des socialistes. Il faut remonter à Georges Frêche, la faconde en moins, pour trouver une affaire qui empoisonne autant la vie de leurs petits camarades.
Mis en examen pour prise illégale d'intérêts dans l'enquête des
marchés publics présumés frauduleux des Bouches-du-Rhône, qui implique son frère, Jean-Noël Guérini s'était mis en retrait du conseil général, déléguant sa fonction exécutive et sa signature à un proche. La justice administrative s'est opposée à ce numéro de passe-passe. Le voici revenu à la barre, capitaine abandonné et fragilisé, opposant à son tour une fin de non-recevoir au PS qui le presse de démissionner.
L'effronté ne s'embarrasse guère de beaux sentiments: il a lâché son frère Alexandre ! Adepte des méthodes berlusconiennes, il égrène
non sans culot les noms des 57 élus socialistes inquiétés par la justice et qui, selon lui, continuent à exercer leurs mandats. Le parti ne sait plus à quel saint, ou à quelle Sainte-Victoire, se vouer." Didier Louis le Courrier picard.
Les réactions au PS
"Aujourd'hui, devant son refus de démissionner, nous avons peu d'instruments", a reconnu vendredi Benoît Hamon. Avant de s'agacer des questions des journalistes:
"on n'est pas en URSS (...) Vous nous demandez quoi là ? Qu'on encercle le conseil général des Bouches-du-Rhône ?"
Cette situation "n'enlèvera pas l'épine dans le pied du candidat François Hollande durant la campagne et cela risque de ne pas être suffisant pour calmer la droite" Michel Vauzelle.