A l’occasion de la 18e Journée du Sommeil, ce vendredi, une enquête INSV/MGEN révèle que quatre jeunes de 15-24 ans sur 10 manquent gravement de sommeil. L'institut du sommeil souligne les effets néfastes sur le développement et donnent des conseils pour un sommeil réparateur.
Connectés. Trop connectés. Les jeunes entre 15-24 ans sont particulièrement touchés par les troubles du sommeil. C'est ce qui ressort de l’enquête INSV/MGEN réalisée à l’occasion de la 18ème Journée du Sommeil, qui se déroule ce vendredi 16 mars. "Ceux qui dorment le moins bien sont connectés aux NTIC le soir dans leur lit et se décalent entre la semaine et les jours de repos", indique l'Institut national du sommeil et de la vigilance .
Fatigue, manque de concentration, irritabilité et nervosité, somnolence... ce "décalage horaire" a bien sûr des conséquences avérées sur le développement personnel et professionnel, "car le sommeil assure des fonctions majeures sur le plan physiologique, émotionnel et cognitif" souligne l'enquête de l'INSV.
s’inquiète le Dr Joëlle Adrien, présidente de l’INSV. Et les choses s'aggravent encore le week-end. Ils s'endorment 1h30 plus tard et se réveillent 2h40 plus tard qu'en semaine. Pour combattre ce manque de sommeil, certains ont recours aux excitants : caféine, nicotine et substances diverses.. avec des effets néfastes sur la santé.Près de 4 jeunes sur 10 dorment moins de 7 heures par nuit en semaine alors que la recommandation dans cette tranche d'âge est de 8h,
Déconnexion digitale toute la nuit
Pour passer une meilleure nuit, il faut suivre les conseils de l'INSV, résumés dans une vidéo:
- faire du sport
- s'exposer à la lumière du jour
- et surtout se déconnecter de ses écrans au moins 1h avant de se coucher et... pour toute la nuit !
Un couvre-feu digital nécessaire pour un sommeil réparateur mais qui sera sans doute difficile à accepter par des jeunes devenus addicts aux écrans....