A  quelques jours de la rentrée scolaire, les ministres de l'Intérieur et de l'Education ont présenté les mesures pour permettre aux établissements scolaires de s'adapter au terrorisme.

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L'école fait partie des nombreuses cibles citées par l'organisation jihadiste Etat islamique  et pour les ministres de l'Intérieur et de l'Education, la sécurité des établissements scolaires constitue une menace absolue.
A une semaine de la rentrée, les ministres de l'Education et de l'Intérieur ont tenu  une conférence de presse côte à côte, c'est inédit, pour détailler les mesures mises en place dès septembre.

DES PATROUILLES 

Pour le jour de la rentrée, le 1er septembre, 3.000 réservistes de la gendarmerie nationale seront mobilisés et "une attention particulière sera portée aux abords des établissements tout au long de l'année, avec des patrouilles mobiles en lien avec les polices municipales".

CULTURE DE LA GESTION DES RISQUES

Il s'agit de la développer : chaque département et académie dispose d'un référent sûreté et les cadres de l'Éducation nationale participent aux cellules de crise mises en place par les préfets pour améliorer la coordination. Chaque année, 500 cadres  seront formés. 

DONNER L'ALERTE

 Pour renforcer la réactivité en cas d'alerte, les numéros de téléphones mobiles des directeurs et chefs d'établissement ont été regroupés dans un répertoire. L'alerte par SMS sera testée la veille de la rentrée. Toujours en cas d'alerte, le ministère de l'Éducation communiquera aux familles les informations vérifiées par l'Intérieur sur le site education.gouv.fr, relayées sur son compte Twitter.

MISE A JOUR DES PPMS

Tous les établissements devront avoir "très prochainement" actualisé leur plan particulier de mise en sûreté face aux risques majeurs (88% des écoles et 95% des établissements du secondaire l'ont déjà fait).

SIMULATION 

Trois exercices, soit un de plus que l'an dernier,  devront être réalisés en cours d'année scolaire, dont un avant les vacances de la Toussaint, de préférence l'exercice simulant une intrusion en vue d'un attentat. Pour les plus petits, afin de ne pas les inquiéter, les enseignants devront s'appuyer sur "des logiques ludiques" du type "jouer à se cacher ou se taire" lorsque la maîtresse fait un signe particulier par exemple.

PREMIERS SECOURS

L'objectif est de former 100% des élèves de 3ème aux gestes de premiers secours (contre 30% actuellement), grâce à la création d'un nouveau module et 3.000 formateurs supplémentaires, pour atteindre un total de 10.000 formateurs.

LES LOCAUX

 Mise à jour des diagnostics de sécurité et réalisation de travaux si nécessaire (installation d'un visiophone si l'entrée de l'établissement est excentrée, rendre opaques les vitres en rez-de-chaussée, adapter les systèmes d'alarme pour créer une alarme-attentat etc.). Le gouvernement apporte 50 millions d'euros supplémentaires au fond interministériel de la prévention de la délinquance, qui sera ainsi doté de 120 millions d'euros, pour aider les collectivités locales à financer ces travaux.

REACTIONS DES PARENTS ET DES ENSEIGNANTS

La FCPE, une des deux grandes fédérations des parents d'élèves dans l'école publique, a mis en garde "contre la volonté de certains de faire de l'école un bastion fermé sur lui-même, sous prétexte qu'elle serait mieux protégée".
Quant au SNUipp, premier syndicat des enseignants du primaire, il souligne que "la mission fondamentale" des professeurs des écoles est de "se concentrer sur l'apprentissage des élèves". Il approuve plusieurs des mesures
détaillées mercredi mais rappelle que "l'école doit fonctionner dans la sérénité".
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