Quatre mois après l'indigeste 0-0 du "Clasico" aller pour son premier match à la tête de l'Olympique de Marseille, Rudi Garcia retrouve le
Paris Saint-Germain avec un football bien plus épicé, dimanche pour la 27e journée de Ligue 1.
Grand moment attendu ce dimanche avec le classico. Rudi Garcia retrouve le PSG, prêt pour la rencontre.
Petit tour d'horizon des derniers résultats de l'OM, depuis l'arrivée de son nouvel entraîneur.
PSG (0-0), la révolution de plomb
Sa prise de pouvoir s'ouvre sur un match bien pauvre, mais Garcia, qui a laissé la trace d'un meneur d'hommes de Dijon à l'AS Rome, a su en deux jours seulement mobiliser son nouveau groupe pour tenir le choc au Parc des Princes. Après dix défaites, l'OM parvient enfin à arrêter le PSG.Clermont (2-1 a.p.), le coup de génie Lopez
Dès son deuxième match, il lance au milieu Maxime Lopez, encore 18 ans à l'époque. Clermont n'est qu'un club de L2 en Coupe de la Ligue, mais le Minot ne sortira plus de l'équipe et est en train de devenir l'emblème à la fois de la ville et la future politique de formation. Garcia a aussi donné confiance à Frank Anguissa.En apprentissage tactique accéléré, le Camerounais est même le milieu de terrain olympien le plus souvent aligné cette saison (22 matches).
Montpellier (3-1), premier couac
Après des débuts réussis, Garcia se plante à Montpellier. Son équipe "trop légère", de son propre aveu, se fait balayer par un candidat au maintien, le coach change deux joueurs à la mi-temps (Anguissa pour Cabella et Sakai pour Fanni), et prend sur lui l'échec en conférence de presse. Deux journées plus loin le crash est encore plus spectaculaire à Monaco (4-0) et le changement de planencore plus rapide, Alessandrini laissant sa place à Njie dès la 39e minute.
De Nancy (3-0) à Bastia (2-1), puissance quatre
Après ce four, l'OM soigne ses plaies à Saint-Étienne (0-0) et aligne une série de quatre victoires en Ligue 1 qui lance enfin sa saison. Le groupe de Garcia a vraiment progressé, il se montre intraitable avec les adversaires à sa portée (Nancy, Dijon, Lille et Bastia), et termine l'année à une belle 6e place. Pour motiver son équipe, le "Mister" affiche d'ailleurs des 5 partout à La Commanderie, commel'objectif avoué: la 5e place, européenne.