Interrogée sur franceinfo, Marie Cheron, responsable de la mobilité au sein de la Fondation pour la Nature et l'Homme, a expliqué les impacts de "l'afflux de touristes dans les stations" et leurs répercussions sur notre santé.
La migration estivale a débuté ce week-end avec l'arrivée des premiers juillettistes dans notre région. Un rush qui se répète chaque été et qui n'est pas sans incidence sur les régions destinataires, selon Marie Cheron, responsable de la mobilité au sein de la Fondation pour la Nature et l'Homme, pour qui "l'afflux de touristes dans les stations a de multiples impacts sur ces territoires".
Sur les routes
Interrogée sur franceinfo, elle a détaillé ces répercussions de ces émissions de polluants sur notre santé :
"Les particules qui sont émises par le trafic automobile ont évolué et sont de plus en plus fines et de plus en plus dangereuses pour l'environnement".
"L'afflux de touristes dans les stations a de multiples impacts sur ces territoires. C'est une consommation d'énergies qui augmente, c'est une consommation d'eau qui augmente, c'est un trafic qui augmente, c'est du bruit qui augmente, c'est une augmentation des déchets. On a des impacts qui sont multiples sur des territoires qui sont fragiles".Cela se traduit par des risques sanitaires plus importants pour la population.
On est à deux fois plus de consommation d'eau et deux fois plus consommation d'énergies par les touristes.
Dans la mer
On sait aussi que chaque été, d'importantes quantités de crèmes et huiles solaires se retrouvent dans les eaux de la mer Méditerranée. Certains pays ont décidé de prendre des mesures, comme l'indique Marie Cheron.
"Nous avons mentionné l'impact des crèmes solaires sur la pollution de l'environnement marin. Il y a quelques mois Hawaï a décidé d'interdire certaines crèmes solaires à partir de 2021. Cette mesure pourrait tout à fait être prise chez nous".