La récolte de la fleur d'oranger, qui servent aux parfumeurs grassois, se termine en ce moment. La bigarade, cette orange amère, est l'une des productions historiques de la région. Une série de reportages de Vanessa Koeppen, Benoit Loth, Patrick Hubert et Céline Espanol.
Délicate et précieuse, la fleur d'oranger se récolte depuis 150 ans de la même façon : une par une, à la main. La fleur d'oranger produit le néroli. Une huile essentielle qui sert de fixateur naturel pour les parfums.La quantité d'huile essentielle récupérée est infime : une tonne de fleurs produit moins d'un kilo de néroli. C'est la vapeur, qui, une fois refroidie, fournit fameuse eau de fleur d'oranger.
La récolte des fleurs, qui servent aux parfumeurs grassois, se termine en ce moment. La bigarade, cette orange amère, est l'une des productions historiques de la région.
La fleur d'oranger a été l'un des moteurs économiques de la ville de Vallauris au début du 20e siecle. A tel point que les producteurs se sont réunis en coopérative. Une coopérative qui existe toujours . C'est le Nerolium.
Aujourd'hui, il reste une cinquantaine de producteurs, le plus souvent des particuliers. La récolte annuelle dépasse rarement une tonne et demie.
Cultivée pour la fabrication d'huile esentielle, la bigarade est ensuite peu valorisée. Mais elle est à la base de produits savoureux ou surprenants...
L'orange amère, produite abondamment dans la région de Vallauris pour la fabrication d'huile essentielle, est peu utilisée en cuisine. Seuls quelques pâtissiers ou confiseurs osent la transcender.
Thierry Mauro pâtissier
David Watté glacier
Souvent, les propriétaires ne savent pas comment se débarrasser des fruits. L'association renouer a mis en place la cueillette solidaire pour éviter ce gaspillage, et aider les particuliers.