Quatre nouvelles villes de plus de 400.000 habitants - Dijon, Orléans, Saint-Etienne et Toulon - vont pouvoir accéder au statut de métropole, après l'adoption mercredi en Conseil des ministres d'une disposition assouplissant les conditions d'accès à ce statut.
La capitale varoise Toulon, mais aussi Dijon, Orléans, Saint-Etienne peuvent désormais accéder au statut de métropole. Le Conseil des minsitres a assoupli les conditions d'accès. Ces quatre villes pourront à terme rejoindre les quinze grandes villes françaises, dont Nice, qui bénéficient déjà de ce statut.
L'assouplissement figure dans un article final du projet de réforme de statut de Paris adopté mercredi, qui modifie les conditions d'accès de ces intercommunalités au statut de métropole.
Deux de ces villes seraient éligibles au titre de leur statut de capitale régionale et deux du fait de leur nombre d'habitants
souligne Olivier Landel, délégué général de l'association France Urbaine, qui regroupe les grandes villes, métropoles et agglomérations.
"La différence par rapport au texte antérieur, c'est qu'il n'est plus nécessaire d'avoir déjà acquis les compétences d'une métropole pour le devenir. On peut le devenir et acquérir les compétences", résume-t-il.
Attractivité economique à la clé
Le statut de métropole est un atout en terme de visibilité et d'attractivité économique.Il y avait beaucoup de conditions à réunir pour intégrer ce club des métropoles, qui est très fermé et qui doit le rester sinon il perd de son intérêt
s'est réjoui le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau (LR), dont la ville remplit selon lui
"les fonctions de centralité d'une métropole en matière économique et culturel, mais aussi de santé avec son CHU et d'éducation avec son université généraliste et ses grandes écoles".
De son côté, le sénateur-maire de Toulon Hubert Falco, a toujours considéré que l'avenir du Var passait par une métropole à Toulon. C'est désormais chose possible.