L'association Centre Bouddhique Franco-Vietnamien qui demandait l'explusion pourra réintégrer le site religieux. Le dernier bonze qui occupait les lieux illégalement a trouvé porte close et il ne pourra réintégrer le site car toutes les voies de recours ont été épuisées.
Cela ressemble à un clap de fin, et l'association des Amis de la Pagode Hông Hien Tu de Fréjus ne cache pas leur satisfaction sur les réseaux sociaux. Elle peut récupérer ce site religieux après 11 années de procédure. Le dernier occupant, le bonze Quan Hoang Nguyn a trouvé porte close après s'être rendu à un rendez-vous. Le temps de son déplacement, les forces de l'ordre ont exécuté une décision de justice du 5 décembre 2019 de la Cour de Cassation, confirmant l'expulsion du religieux. Il occupait les lieux depuis 2009.
Le site est très important pour la communauté asiatique et les 300 membres de l'association attendent avec impatience déclarait Paul Salmon président de l'association propriétaire de la Pagode, au moment de la décision de la Cour de Cassation en décembre dernier.
L'association a du attendre la fin de la trève hivernale, prolongée suite à l'épidémie de Covid pour que l'expulsion de la plus vieille pagode de France soit prononcée par les services de l'Etat.
Après des années de procédure dont les multiples jugements ont tous donné tort au faux moine et à sa petite équipe de profiteurs, et rendu justice à l'association Bouddhique franco vietnamienne, propriétaire du site, le sous-préfet a ordonné l'expulsion légale des squatteurs ce matin et la mise sous scellés du site. L'huissier nommé, assisté de la police nationale a établi un inventaire et sécurisé le site.
12 ans de procédure
Voilà 12 ans, l’association bouddhique franco-vietnamienne, propriétaire de la pagode décide de la récupérer. Elle est située sur un terrain qui a été donné 1979 par l'armée. L'association en fait son lieu de culte et de recueillement.
La Pagode a été gérée par des moine bouddistes, qui invités en 2004, ne sont jamais repartis.
La première plainte de l'association remonte à 2009, pour vols et dégradations.
Les procédures se succèderont devant le tribunal correctionnel, la Cour d'Appel puis la Cour de Cassation.
En 2018 par exemple, les membres de l'association ne peuvent entrer sur le site, qui a été cadenassé et ils ne peuvent fêter le nouvel an.
Le dernier moine qui occupait le site ne pourra retourner sur les lieux pour récupérer ses affaires, restées dans la pagode. Ses biens lui seront restitués.