Une usine de traitement des effluents vinicoles, actuellement à l'arrêt, pourrait de nouveau être en service. A Saint Maximin, dans le Var, cette initiative inquiète les nouveaux riverains.
Pollution, nuisances sonores, odeurs... L'éventuelle remise en marche de la distillerie de Saint Maximin inquiète un collectif de riverains. Plusieurs familles viennent d'investir dans l'achat de leur maison. Ce nouveau lotissement, tout juste en construction est situé autour de la distillerie.
Lors de l'achat, le promoteur immobilier n'a jamais évoqué la remise en marche de l'usine. Si le projet passe, la station devrait traiter jusqu'à 200 tonnes de déchets issus des caves de la région, rejetant gaz et produits toxiques.
La direction régionale de l'environnement a déjà émis un avis favorable, mais déjà contesté par un expert en écologie. A présent, c'est à la préfecture de trancher. Elle devrait rendre un avis mi juin 2019.
Horace Lanfranchi, maire de Saint Maximin se dit opposé au projet de remise en marche de l'usine; tout comme Didier Brémond, maire de Brignoles, promoteur immobilier, qui serait à l'origine de la vente du terrain sur lequel est construit le lotissement.
Le maire de Brignoles, promoteur immobilier, savait-il que l'usine avait pour projet de reprendre son fonctionnement avant de vendre le terrain aux familles ?
Dans l’enquête publique, il est précisé que l’entreprise avait présenté son projet en 2016.
En janvier, nous avions déjà suivi ce mouvement de riverains inquiets.
En ITW : Richard Parmentier : Riverain ; Nicolas Trucchi : Collectif des riverains ; Pascal Auda : Ecologue et riverain