Dix jours après les attentats de Paris, le président François Hollande a engrangé ce lundi le soutien de Londres à sa lutte contre le groupe Etat islamique (EI), que des chasseurs-bombardiers français ont frappé en Irak à partir du porte-avions Charles de Gaulle.
Des chasseurs-bombardiers embarqués sur le porte-avions français Charles de Gaulle ont frappé ce lundi l'EI en Irak, pour la première fois depuis le déploiement du navire en Méditerranée orientale. La France frappe déjà depuis fin septembre les positions de l'EI en Syrie avec des appareils basés au Moyen-Orient."Nous avons frappé à Ramadi et à Mossoul en appui au sol de forces locales qui étaient en progression contre des troupes de Daech", acronyme de l'EI en arabe, a déclaré le général Pierre de Villiers à bord du porte-avions.
Ce premier engagement intervient dix jours après les attentats de Paris, les plus meurtriers jamais commis en France, qui ont fait 130 morts et ont été revendiqués par l'EI.
Concernant les frappes en Syrie, qui abrite des centres de commandement et de recrutement ainsi que des ressources pétrolières de l'EI, "c'est une question d'heures, de jours", a ajouté le général de Villiers.
Les 26 chasseurs embarqués sur le Charles de Gaulle triplent la capacité de frappes française dans la région, en s'ajoutant aux 12 appareils
stationnés aux Emirats arabes unis et en Jordanie (respectivement six Rafale et six Mirage 2000).
Dix jours après les attentats de Paris, le président François Hollande a engrangé
lundi le soutien de Londres à sa lutte contre le groupe Etat islamique (EI), que
des chasseurs-bombardiers français ont frappé en Irak à partir du porte-avions
Charles de Gaulle.