Var : un candidat de droite dépose plainte contre la candidate LREM pour escroquerie à la Sécu

Jean-Pierre Colin, candidat aux législatives dans la 7e circonscription du Var sous l'étiquette de "la droite et du centre", a déposé plainte ce lundi 30 mai contre la candidate de la République en marche (LREM), Emilie Guerel, pour "escroquerie et fraude à la Sécurité sociale".

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
"Il est avéré des informations que nous avons recueillies que Mme Guerel s'est placée en arrêt maladie pour pouvoir faire campagne, d'abord lors de la présidentielle puisqu'elle a assisté à la plupart des meetings de M. Macron, et ensuite pour sa propre campagne législative", a déclaré à l'AFP Me Lionel Moroni.

La plainte déposée auprès du tribunal de grande instance de Toulon est une "plainte contre X avec personne dénommée", en l'occurrence Mme Guerel, a-t-il précisé.


Interrogée par l'AFP, Mme Guerel, 33 ans, professeure d'anglais, reconnaît avoir été en arrêt maladie "de janvier à début mai 2017", mais réfute avoir participé à tous les meetings de M. Macron comme l'affirme son concurrent.
Elle indique avoir effectivement assisté à des meetings, essentiellement le week-end, dans le cadre de sorties autorisées, et précise avoir, "la plupart du temps, exercé une activité bénévole" depuis chez elle pour le mouvement En Marche et non à proprement parler une activité militante sur le terrain. 

Par ailleurs, Mme Guerel indique qu'au moment où elle a appris le 11 mai, par la presse, son investiture par le mouvement En Marche pour le représenter dans la 7e circonscription du Var, qui va de Bandol à Saint-Mandrier, elle s'apprêtait à reprendre son travail le lendemain mais a alors bénéficié, en accord avec son employeur, de la période de mise en disponibilité de 20 jours offerte à tout salarié se présentant à la députation. 



Mme Guérel, qui indique avoir entamé les démarches pour un procès en diffamation contre son adversaire, parle de "méthodes d'intimidation" et "d'instrumentalisation de la justice à des fins électorales" de la part d'un candidat qui serait déçu de ne pas avoir été investi par le mouvement En Marche. 

- Avec AFP
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information