Des vitrines cassées, un marché de Noël annulé, des vigiles devant des devantures éventrées... Le centre-ville d'Avignon porte encore les stigmates de la violence de samedi soir. Ambiance morose dans les rues pour cette fin d'année.
Le cortège des gilets jaunes s'était pourtant bien déroulé samedi à Avignon... avant que les casseurs n'entrent en scène. Saccageant les vitrines et le mobilier urbain, et pillant des boutiques.
Une dizaine de commerces ont été dégradés, principalement dans la rue de la République.
Les commerçants sont obligé de louer les services de vigiles pour surveiller leurs commerces dégradés.
Un vendeur de tabac a pu sauver son stock, les pilleurs n'ayant réussi qu'à casser sa vitrine à l'aide de potelets en métal, sans venir à bout de la grille de protection.
La rue de la République offre un triste spectacle. Le mobilier urbain (carte de la ville, panneaux publicitaires, enseignes lumineuses...) a été vandalisé. De nombreux abris bus ont été cassés.
L'office du tourisme a eu ses portes vitrées brisées. Les casseurs se sont introduits à l'intérieur et ont vandalisé les bureaux.Tous les écrans d'ordinateurs et les écrans tactiles destinés au public ont été brisés. L'Office a fermé aujourd'hui, le temps des travaux, et devrait rouvrir demain.
Les vitres du Palais de justice ont été fortement dégradées sur une longueur de trente mètres.
Et le marché de Noël qui devait ouvrir en fin de semaine, a été annulé par la mairie. La vingtaine de chalets de Noël installés récemment seront démontés dans la journée. Les exposants sont découragés.