Trois ressortissants serbo-croates ont été interpellés à Loriol du Comtat (Vaucluse) mi-novembre et mis en examen pour recels en bande organisée de bijoux de valeur. L'enquête a permis d’établir un réseau allant de Carcassonne à la Croatie, en passant par Bordeaux et la région PACA.
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En tout, plus de 118 000 euros en liquide, 430 bijoux de valeur et cinq véhicules haut de gamme ont été découverts et saisis dans cette enquête.
Un trésor dans un fossé
Tout a commencé à l’été 2017,
lorsque 56.000€ en liquide et 1.8kg de bijoux sont découverts, dissimulés dans un fossé, sur la commune de
Pennautier, dans l’Aude. Dans le secteur, les gendarmes ayant observé une hausse du nombre de cambriolages, ouvrent une enquête, en accord avec le parquet de Carcassonne. L’affaire prend rapidement de l’ampleur et les enquêteurs s’aperçoivent que les vols touchent l’Occitanie et la Nouvelle Aquitaine.
Dans le même temps, ils découvrent l’existence d’un receleur en France et un autre en Croatie.
En mai 2018,
quatre personnes sont interpellées et écrouées dans cette affaire, soupçonnées de recel.
Rencontre dans le Vaucluse
Petit à petit, l’enquête s’oriente vers la région PACA. Le groupement de gendarmerie du Vaucluse et la Section de recherches de Marseille unissent leurs forces pour confondre le receleur en France et le receleur en Croatie, qui doivent se rencontrer
le 13 novembre 2018 à Loriol du Comtat, dans le Vaucluse. A cette occasion trois ressortissants serbo-croates sont interpellés.
41.000€ en liquide et une cinquantaine de bijoux de valeur sont saisis. Présentés au juge d’instruction de la JIRS (Juridiction interrégionale spécialisée) de Bordeaux, ils sont mis en examen et écroués pour recel en bande organisée de biens provenant de vols commis en bande organisée et association de malfaiteurs.
"Implantation en profondeur"
« Cette enquête conduite sous l’autorité des magistrats de la JIRS de Bordeaux souligne l’implantation en profondeur des groupes criminels itinérants dans nos territoires et leur rayonnement à travers nos régions tout en conservant des liens étroits avec leurs pays d’origine », concluent les gendarmes dans un communiqué.
