Le pilote Bruno Odos au tribunal de Marseille pour être entendu par la juge

Bruno Odos, l'un des deux pilotes impliqué dans l'affaire Air Cocaïne, est arrivé ce mardi matin à Marseille, pour y être entendu par la juge d'instruction en charge de cette affaire en France.

L'avocat de Bruno Odos, l'un des deux pilotes de l'affaire Air Cocaïne, enfuis de République Dominicaine, a annoncé que son client était arrivé à marseille ce matin pour être entendu par la juge d'instruction en charge de l'affaire.
Bruno Odos est arrivé peu avant 9 heures au palais de justice, à l'arrière d'une voiture de gendarmerie, dissimulant son visage derrière une veste.

Des questions "très générales"

L'autre pilote, Pascal Fauret, 55 ans, doit être entendu demain par la juge Christine Saunier-Ruellan, qui instruit l'enquête sur ce vaste trafic de drogue transatlantique depuis février 2013.
Pour cette première audition, dix jours après une rocambolesque fuite depuis la République Dominicaine, les questions de la juge d'instruction devraient rester "très générales" selon Me Reinhart: identité, conditions dans lesquelles se passaient les vols suspects.

Liberté ou contrôle judiciaire

Pour Bruno Odos, l'enjeu de la journée est de savoir s'il pourra recouvrer ce soir la liberté, éventuellement sous contrôle judiciaire, ou s'il sera maintenu en détention pour permettre la poursuite de l'enquête.
Les deux pilotes avaient été arrêtés lundi à l'aube chez eux, dans le Rhône et dans l'Isère.
Ils s'étaient enfuis il y a dix jours de République Dominicaine où ils avaient été condamnés en août 2015 à 20 ans de prison, et laissés libres en attendant leur appel.

 

L'actualité "Société" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Provence-Alpes-Côte d'Azur
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité