On les appelle "caméras boules" et elles peuvent filmer à 360 degrés. D'ici fin juin, 11 d'entre elles seront installées à Furiani, en Haute-Corse.
Six autres caméras, fixes cette fois, complèteront ce parc à 200.000 euros. Des dispositifs placés à des endroits stratégiques de la commune. Comme sur le nouveau rond-point du stade de Furiani. Un mât y sera bientôt érigé, équipé d'un modèle "boule" et de 4 caméras fixes.
La mairie insiste, ces caméras auront un usage passif. Pas de visionnage en direct, les images ne seront utilisées qu'en cas d'incident.
André Memmi, gérant d'une société informatique-réseau; Louis Pozzo-di-Borgo, 1er Adjoint au maire Furiani; Jean-Jacques Padovani, maire de San Martino di Lota; Stéphane Cardinali, directeur général des services de San Martino di Lota
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©France 3 Corse ViaStella
Même argument à Pietranera, au nord de Bastia, où la mairie souhaite aussi s'équiper en vidéosurveillance. Le projet est encore à l'étude et plusieurs versions sont envisagées, qui prévoient jusqu'à une vingtaine de caméras.
Le credo du maire ? Lutter contre le vandalisme, les incivilités et l'insalubrité. À Pietranera, trois lieux sont déjà sous vidéosurveillance, dont un espace dédié au tri et aux ordures ménagères.
Avant d'être filmé, c'était un vrai dépotoir. Aujourd'hui, c'est plus propre grâce au pouvoir dissuasif de la caméra, selon la mairie.
À noter que l'installation de vidéosurveillance est strictement encadrée par la loi et soumise à un arrêté préfectoral.