Le ministre de la transition écologique était l'invité jeudi soir 18 mai du 20 heures de France 2. En phase avec le Premier ministre Edouard Philippe, il a confirmé la nomination d'un médiateur dans ce dossier afin de prendre une décision "claire" et "assumée".
"Toutes les options sont sur la table" concernant le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), a précisé Nicolas Hulot.
"On va sortir de la confrontation et on va rentrer dans la consultation et la coopération, sur ce sujet et sur beaucoup d'autres", a-t-il dit.
A propos de Notre-Dame-des-Landes, "il existe d'autres alternatives, la médiation qui va démarrer probablement en fera la démonstration", a-t-il estimé.
Le Premier ministre Edouard Philippe avait confirmé dans la matinée sur France Inter la nomination d'un médiateur dans ce dossier afin de prendre une décision "claire" et "assumée".
Le JT de France 2 avec l'interview de Nicolas Hulot à revoir ici
Nucléaire : objectif 50% à l'horizon 2025
"Le nucléaire, que l'on soit pour ou contre, de toute façon on ne peut pas s'en passer demain matin", a déclaré Nicolas Hulot.
Comme Emmanuel Macron s'y est engagé, le ministre compte appliquer la loi de transition énergétique, votée en 2015, qui prévoit de faire passer la part du nucléaire dans la production d'électricté de 75% à 50% à l'horizon 2025.
"Mettre tous ses oeufs dans le même panier, c'est pas une bonne chose", a-t-il estimé.
Cependant "la démonstration se fera peut-être chemin faisant qu'on peut aller plus loin que 50% (d'énergie non nucléaire, NDLR), a-t-il dit, tout en prévenant que "peut-être que le développement des énergies renouvelables sera plus lent que prévu".
La fermeture de la centrale nucléaire Fessenheim (Haut-Rhin) "aura lieu", mais "dans la concertation", a aussi assuré M. Hulot, qui a promis de "préserver l'acquis"de Ségolène Royal, l'ex-ministre de l'Environnement, sur ce dossier comme sur les autres.