La Roche-sur-Yon : un "pacte d'avenir" signé à Michelin

Michelin a signé vendredi avec des organisations syndicales un "pacte d'avenir" permettant plus de flexibilité dans son usine de La Roche-sur-Yon, son dernier site de fabrication de pneus poids lourds en France.

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Michelin a signé vendredi avec des organisations syndicales un "pacte d'avenir" permettant plus de flexibilité dans son usine de La Roche-sur-Yon, son dernier site de fabrication de pneus poids lourds en France. ©France 3

L'équipementier a annoncé un investissement de 56 millions d'euros pour la modernisation de l'usine de 730 salariés, ce qui devrait permettre de créer une centaine d'emplois. En contrepartie, les salariés ont accepté une plus grande flexibilité, ont expliqué les signataires du pacte lors d'une conférence de presse sur le site industriel. 

Le plan, intitulé "Skipper 360", qui doit être mis en place à la rentrée prochaine, vise à rendre l'usine plus compétitive et réactive, tout en se repositionnant sur une production de pneus haut de gamme et en augmentant la production à 1,2 million de pneus par an contre 800.000 actuellement.

"Pour rester leader sur le marché européen, nous avons besoin de moderniser et de relancer la compétitivité de nos usines", dit Benoit Heubert, qui dirige la branche poids lourd de Michelin en Europe. La direction de Michelin souhaite que son usine soit capable de s'adapter aux aléas du marché. Le site pourra ainsi tourner sur certaines périodes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

"Ce n'est pas un troc flexibilité contre investissement", se défend Rémi de Verdilhac, directeur de Michelin France. "C'est une transformation industrielle et sociale complète. Il n'y a pas de succès économique sans succès social", assure-t-il.

Deux syndicats, SUD et CFE-CGC, ont signé l'accord. La CGT et FO, opposées au texte, n'ont pas réussi à s'entendre pour faire jouer leur droit d'opposition qui aurait abouti à l'abandon du plan.

Les employés ont voté à 62% pour la mise à place de l'accord lors d'une consultation interne organisée mi-janvier. "On se devait de respecter la décision des employés", affirme Fabrice Herbreteau, délégué syndical CFE-CGC. Il salue un "bon accord" mais il prévient que le syndicat va "veiller au respect de ce qui a été signé".

Un pacte similaire a déjà été signé il y a un an à l'usine Michelin de Roanne (Loire). La direction s'était alors engagée à ne pas restructurer le site en échange d'un effort des salariés.
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