Ce mercredi 10 décembre, la FIS est à Val d'Isère. Les représentants de la Fédération Internationale de Ski doivent rendre leur verdict à la veille des épreuves de vitesse dames. Après l'annulation du Slalom et du Géant des hommes, la station croise les doigts pour les compétitions à venir.
Il y a une énorme différence par rapport au dernier "snow control" qui avait marqué l'annulation des épreuves masculines initialement prévues ce deuxième week-end de décembre. Entre les deux, la neige est tombée et près de 100 pisteurs se relaient pour la travailler. "On l'aère pour qu'elle prenne forme, qu'elle se durcisse (...) Maintenant, le manteau neigeux est assez conséquent pour que ce soit valable pour une épreuve de Coupe du monde", témoigne Michel Bonnevie, le directeur des épreuves. En gros, 60% de la piste est déjà prête pour les 20 et 21 décembre. Il s'agit de sauver la Descente et le Super G dames. Sauver aussi le passage français de la Coupe en France, tant le parcours aura été semé d'embûches, en raison du manque de neige cette année.
La validation, ou pas, est attendue ce mercredi après-midi. Voyant les difficultés côté français, la station suisse de Saint-Moritz se serait également positionnée pour accueillir les épreuves mais ses hébergements ne seraient pas totalement prêts.
Reportage tourné le 9 décembre par Céline Aubert et Cédric Picaud