Baisse de la fréquentation, baisse des financements : alors que le monde la culture n'échappe pas à la crise, voilà une salle de concert qui tire son épingle du jeu.
La Belle Electrique à Grenoble a ouvert ses portes il y presque 6 mois, et depuis elle ne désemplit pas.
Pour un établissement qui vit majoritairement d'autofinancement, le premier bilan est donc plus que satisfaisant. Reste l'avenir à construire.
Reportage Sophie Pellerin et Antoine Marnas
Intervenants : Frédéric Lapierre
Directeur de La Belle Electrique, Laurent Simon
Directeur de la Régie 2C
Forte de son succès, La Belle Electrique espère bien décrocher le Label Smac (Scène de Musiques Actuelles), une reconnaissance nationale qui passe notamment par l'accompagnement des groupes locaux. D'où le partenariat de La Belle Electrique avec la Régie 2C. Gestionnaire de deux petites salles de concert grenobloises le Ciel et la Chaufferie, cette association accueille surtout chaque année près de 70 artistes en résidence. La régie 2C possède le vivier, la belle électrique une salle de 900 places.
Décerné par le Ministère de la Culture, le label Smac permet non seulement de faire jouer les complémentarité mais surtout d'obtenir des subventions pour au moins trois ans. Une aubaine en période de crise. Avec la Régie 2C, La Belle Electrique espère le décrocher en janvier 2016, histoire de pouvoir confirmer sereinement des débuts réjouissants.