Il faut faire la queue encore pour pouvoir fouler le pont du célèbre trois-mâts mexicain, considéré comme l’un des plus beaux bateaux au monde.
« Buenos Dias », le petit Etienne, 6 ans, l’a bien compris. Visiter le Cuauhtémoc, c’est un peu comme partir en voyage au Mexique."Moi ce que je préfère c’est les drapeaux. Ils sont de toutes les couleurs et de toutes les langues. Ce bateau, il est très très très beau"
Le Cuauhtémoc (« l’aigle qui descend sur sa proie » en nahualt) porte le nom du dernier empereur aztèque. Ce dernier figure d’ailleurs sur la proue du bateau .Construit à Bilbao en 1982, il appartient à la marine mexicaine qui l’utilise comme navire-école.
Pour les visiteurs, les marins se sont mis en grande pompe. Parmi eux, Jamileth Beristain. La jeune femme est originaire de l’île de Santa Cruz au Mexique. Agée de 19 ans elle est élève sur le bateau. Un apprentissage qui durera sept mois. Après avoir vogué vers Cuba, Norfolk aux Etats Unis, elle découvre la capitale girondine.
Sur les 250 membres de l’équipage, on compte seulement sept femmes.Bordeaux, c'est vraiment très beau. C’est une superbe expérience pour moi. J’avoue être assez émue et puis les gens sont sympas
Un peu plus loin, appareil photo à la main, Fabienne est venue faire du scrapbooking. « Je fais des photos, morceaux par morceaux, objet après objet, et après je les assemble et les mets en scène. Après j’en ferai un album. Hier, je suis arrivée trop tard alors je me suis concentré sur l’extérieur du bateau, maintenant je m’occupe de certains détails, la barre, tout ça. C’est la première fois que je monte sur un bateau et c’est vrai qu’il est vraiment magnifique. En photo c’est vraiment génial ».
Le Cuauhtémoc a ouvert les festivités vendredi en passant en premier sous le pont Chaban-Delmas, avec dans son sillage les 45 bateaux de la Solitaire du Figaro. Depuis il est à quai entre la place de Quinconces et la place de la Bourse.
Des visites gratuites sont organisées tous les jours de 10h à 18h.
Regardez le reportage de Josiane Bouillez et Bernard Hostein-Aris.