Les propriétaires forestiers sont invités à réfléchir à l'avenir de leurs exploitations cette semaine dans les Pyrénées-Atlantiques. Ils devront renouveler leurs essences en choisissant des espèces résistantes au réchauffement annoncé des températures.
Il est urgent de réfléchir à l'avenir de la forêt.
En 2003, l'été de canicule a été fatal à des centaines de hêtres et de chênes dans les Pyrénées-Atlantiques, deux essences très sensibles à la sécheresse.
Pour éviter de nouvelles hécatombes, il est nécessaire d'anticiper dès maintenant. Les propriétaires forestiers doivent réfléchir à la plantation de nouvelles essences.
"Il y a un vrai enjeu à se poser la question dès aujourd'hui car les arbres ont besoin d'une centaine d'années pour arriver à maturité" explique Julie Pagarde, ingénieur au centre régional de la propriété forestière, "il faut faire en sorte que les arbres qui vont se développer dans le siècle à venir soient adaptés".
Les 55 000 propriétaires de forêts privées des Pyrénées-Atlantiques sont invités à suivre un congrès pour la sauvegarde du potentiel forestier de leur département cette semaine.
Ils seront notamment incités à effectuer des coupes d'éclaircies car "les arbres embelliront et ils capteront surtout beaucoup de plus de gaz carboniques, ce qui aidera à amortir le changement climatique" affirment les spécialistes.
Regardez le reportage de François Busson et Benoît Bracot :