11 jours d'incapacité de travail pour un gardien de prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère)

Ce jeudi 3 janvier en matinée, une nouvelle agression de gardien a eu lieu au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier. Le surveillant, victime d'un coup de poing et blessé aux cervicales, subit une incapacité totale de travail (ITT) de 11 jours.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le mois de décembre avait déjà été très dur pour les surveillants du centre pénitentaire de Saint-Quentin-Fallavier avec des agressions de la part de détenus qui refusaient de donner des clefs USB. Ce mois de janvier commence aussi mal, pour une broutille.

Alors qu'il entrait dans la zone dite de détention, un prisonnier était prié de se découvrir, d'enlever son bonnet. Malgré plusieurs injonctions, le détenu a refusé. Un gardien a tenté de lui enlever le bonnet mais l'homme incarcéré l'a violemment repoussé. Maîtrisé, le détenu a été conduit en quartier disciplinaire et c'est là qu'il s'est retourné contre un surveillant, le plaquant contre un mur et lui assénant coups de poings et coups de pieds. "Le collègue était KO", selon Thierry Gidon du syndicat FO Pénitentiaire, "ces agressions pour des motifs anodins sont de plus en plus nombreuses, les surveillants de Saint-Quentin n'en peuvent plus".

Le représentant syndical poursuit: "il faut resserrer les visses, il y a eu trop de laisser aller dans cet établissement il y a quelques années, on paie la facture aujourd'hui. On demande simplement un respect des règles élémentaires, de la discipline". Et Thierry Gidon d'ajouter: "en plus, le quartier disciplinaire est trop petit (5 places pour 400 détenus), on retire un détenu pour en mettre un autre. Du coup, il ne fait plus peur à personne".

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information