Du cannabis saisi sur des visiteurs du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère)

110 grammes de résine de cannabis ont été découverts le 24 décembre sur des visiteurs de la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) lors d'un contrôle effectué à l'occasion des parloirs.

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Les stupéfiants ont été détectés sur cinq visiteurs grâce à la brigade canine de la gendarmerie. Une saisie effectuée en deux tours de parloir dans l'après-midi. Les syndicats estiment que cette affaire pointe du doigt l'importance du trafic existant entre les détenus avec la complicité de leurs familles. Ils veulent alerter l'opinion publique et les autorités sur un problème parallèle, les fouilles à l'issue des parloirs.

Le contexte


Cette saisie, survenue alors que plusieurs tribunaux administratifs ont récemment ordonné la suspension des fouilles à nu systématiques imposées aux détenus de certains centres pénitentiaires, est jugée "importante et préoccupante" par le syndicat Ufap/Unsa-Justice.

Dans un communiqué, le syndicat s'inquiète de "l'interdiction des fouilles générales à l'issue des parloirs". "Pour la sécurité des centres pénitentiaires, du personnel comme des détenus, elle est incontournable", a souligné Alain Chevallier, secrétaire général adjoint du syndicat.


Des scanners corporels ?


"Si nous souhaitons interdire la fouille à corps, il nous faut trouver un moyen pour compenser ce geste professionnel qui ne se fera plus", a ajouté le syndicaliste, "le seul moyen, c'est de doter les établissements pénitentiaires de scanners corporels, comme dans les aéroports, mais cela coûte cher".

Selon lui, "la fouille corporelle a toutefois ses limites". "Nous ne contrôlons pas toutes les parties du corps du détenu, son intimité est respectée", a-t-il souligné.

Vers la suspension des fouilles à nu à l'issue des parloirs


Vendredi, le tribunal administratif de Dijon avait ordonné la suspension des fouilles à nu systématiques imposées aux détenus du centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand (Saône-et-Loire) à l'issue des parloirs.

Plusieurs tribunaux administratifs ont récemment pris des décisions identiques, notamment celui de Rennes concernant le centre pénitentiaire de Vézin-le-Coquet (Ille-et-Vilaine).
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