En provenance de Chambéry, le train de l'orientation est arrivé en gare de Clermont-Ferrand (à l'heure), samedi matin. A son bord, les lycéens peuvent trouver tout un tas d'informations pour répondre à une question: que faire après le Bac?
"Et alors? Tu fais quoi l'année prochaine?", les retrouvailles sur le quai de la gare de Clermont-Ferrand de deux élèves de Terminale ne pouvaient pas plus mal commencer. Le jeune homme avait-il vraiment besoin d'interroger sa camarade à ce sujet tant il est vrai que ne pas savoir ce qu'on veut faire après le Bac à 7 mois de l'échéance peut être irritant?
Toujours est-il que les deux amis se sont engouffrés ensemble à l'intérieur du premier wagon du train de l'orientation venu spécialement ici pour leur permettre de trouver la bonne voie. Et le temps presse! Virginie Jamot, responsable de la communication pour l'ONISEP Auvergne, rappelle "qu'à partir du 20 janvier, les élèves vont formuler leurs vœux post-Bac".
C'est parce que la temps avance vite et qu'il y a urgence que Pierre, élève en Terminale ES au lycée Saint-Alyre de Clermont-Ferrand, est monté à bord parmi les premiers samedi matin. Il admet ne pas avoir vraiment d'idées et il explique "qu'il profite du peu de salons pour venir rencontrer des personnes", préférant une bonne discussion à une quête parfois veine sur Internet.
Si Pierre ne semble pas particulièrement inquiet, les parents qui accompagnent certains adolescents présentent, eux, de véritables signes d'agacement. Aujourd'hui, les élèves sont pris en main à Bac-3 pour tenter de régler au plus vite les problèmes d'orientation, alors on peut comprendre que papa ou maman traîne leurs progénitures dans ces salons où l'on cause formation professionnelle. Papa et maman qui prennent parfois (souvent?) les choses en main, posant eux-mêmes les questions, restant seuls avec le représentant de l'école pendant que le principal intéressé retient la paroi du train avec son épaule et envoie des sms.