Le groupe UMP au Sénat, à majorité filloniste, a demandé "à l'unanimité que de nouvelles élections soient organisées" pour la présidence du parti. Certains sénateurs copéistes se sont abstenus.
Le groupe UMP au Sénat, à majorité filloniste, a demandé mercredi dans une motion votée "à l'unanimité que de nouvelles élections soient organisées" pour la présidence du parti, un certain nombre de sénateurs copéistes préférant s'asbtenir. C'est le cas notamment de l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin.
La rencontre entre sénateurs de l'UMP s'est déroulée dans un climat plus serein qu'à l'assemblée nationale où les députés favorables à Francois Fillon ont créé un groupe parlementaire dissident. Francois Noël Buffet, sénateur maire d'Oullins et vice-président du groupe UMP, explique qu'une majorité de sénateurs (71 trés précisément) soutient spécifiquement la démarche de Francois Fillon. Mais lors du vote, il s'est trouvé 102 sénateurs, une majorité donc, pour demander avec insistance que la parole soit redonnée aux militants. Ils réclament donc "l'organisation d'un nouveau scrutin dans un délai de 3 mois et dans des conditions incontestables". "Cette élection devra présenter des garanties absolues d'impartialité et d'équité qui nécessitent la mise en place d'une commission indépendante jusqu'aux termes des opérations de vote", ajoute la motion.
Le président du groupe, Jean-Claude Gaudin, lui -même favorable à J.Francois Copé, a confirmé qu'une quinzaine de sénateurs n'avait pas pris part au vote et que plusieurs sénateurs pro-copéistes avaient aussi voté la motion dans le souci de ne pas diviser le groupe.