Assises du Rhône : le procès-fleuve des faux dinars

Procès à Lyon, devant les Assises du Rhône de l'affaire des faux dinars algériens : le verdict est attendu le 20 décembre dans la soirée. Des peines de 5 à 10 ans ont été requises à l'encontre des accusés.

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Treize hommes, faux monnayeurs présumés, sont accusés d'avoir fabriqué et tenté d'écouler de faux dinars algériens, après le vol en 2006 d'un important stock de papier fiduciaire destiné à la Banque centrale algérienne. Ils comparaissent depuis le 30 novembre dernier devant les assises du Rhône, à Lyon. Un procès fleuve de trois semaines. Face aux accusés dont huit comparaissent libres, l'État algérien, partie civile. La Banque Centrale d'Algérie est également partie civile dans ce dossier. Les autorités algériennes réclament des peines exemplaires. Les plaidoiries ont duré deux jours... 




Tout a commencé le 30 novembre 2006, à Marseille, par un spectaculaire braquage.
Trois hommes armés dérobent la cargaison d'un chauffeur routier allemand : 44 rouleaux de papier fiduciaire destinés à imprimer 15 millions de coupures de 1 000 dinars algériens. Les malfaiteurs et leur précieux butin vont rester introuvables pendant deux ans malgré l'enquête de l'Office central de répression du faux-monnayage de Nanterre (Hauts-de-Seine). C'est finalement le 28 septembre 2008, lors d'un contrôle de routine sur deux frères tunisiens rentrant dans leur pays que les policiers de l'aéroport de Marignane vont mettre la main sur 51 millions de faux dinars algériens.

Le démantèlement en octobre 2009 de ce réseau de contrefaçon de dinars avait placé sous les projecteurs le travail de la police judiciaire de Lyon et son n°2 de l'époque, le commissaire Neyret. 

Fin avril 2009, c'est un informateur anonyme qui prévient la PJ de Lyon de l'existence d'un projet de contrefaçon de billets de grande ampleur dans la région avec une partie des rouleaux volés. Des écoutes téléphoniques et des filatures révèlent alors une collaboration entre une équipe lyonnaise et une équipe marseillaise, en contact avec un faussaire italien. Treize membres de ces équipes sont interpellés le 21 octobre 2009 dans le sud de la France et à Paris.

Des perquisitions vont ensuite permettre aux enquêteurs de récupérer planches de billets, fausses coupures, matériel professionnel d'impression, rouleaux de papier fiduciaire algérien non entamés ... etc. Les membres de l'équipe marseillaise, qui disposaient du butin du vol de 2006, auraient fait appel à l'équipe lyonnaise pour la "phase technique de fabrication". Mais sur les 44 rouleaux de papier fiduciaire dérobés en novembre 2006 à Marseille, quatre seulement auraient été utilisés par les accusés.

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