En 35 ans, le nombre de spectateurs assistant aux projections du festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand a été multiplié par cent. Antoine Lopez, un des hommes à l'origine de l'évènement, était l'invité du journal de France 3 Auvergne, samedi soir à 19h.
Avec 145 000 à 148 000 spectateurs chaque année depuis cinq ans, le festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand est devenu incontournable dans le paysage cinématographique français. Il est loin le temps où le Festival de Cannes du Court accueillait 1 200 spectateurs. C'était au tout début, "à l'époque, il y avait moins de séances et moins de salles" précise Antoine Lopez, un des fondateurs du festival clermontois.
Sur l'antenne de France 3 Auvergne, samedi soir, il a expliqué à Wafa Dahman que la réussite du rendez-vous auvergnat est sans doute liée à "une expertise acquise au fil du temps". Et il n'est pas peu fier, Antoine Lopez, d'avoir réussi, avec ses comparses, à séduire le public dans un système sans star, sans "campagne publicitaire éhontée autour d'un court-métrage".
Moins tourné vers le passé que regardant l'avenir, Antoine Lopez rappelle aux jeunes cinéastes en herbe que la meilleure des écoles, "c'est voir des films". "La plus grande cinémathèque du monde, c'est internet" ajoute-t-il, "on peut se gaver de films courts et de films longs".