Adrien Théaux aborde en leader français unique et déterminé le super-G des Championnats du monde de ski alpin, mercredi 6 février à Schladming (Autriche), après le forfait de Johan Clarey.
A l'exception d'une 2e place fin novembre à Lake Louise (Canada), Théaux n'est pas satisfait de ses super-G, une suite de "petites fautes de trajectoire ou d'intensité que je ne mets pas au bon moment". Malgré tout, Adrien s'y prépare physiquement et mentalement.
"Le super-G, c'est pas mal de feeling, des sensations avec ses skis pour lire le tracé. Il faut aussi avoir la confiance pour tenter des choses. La reconnaissance est primordiale pour savoir où on va, et surtout le virage qu'on peut faire, si on peut passer plus intérieur, plus extérieur", souligne le Pyrénéen établi en Savoie de longue date.
Et d'ajouter: "Il y a des portes où on va hésiter, d'autres pour lesquelles on va voir la ligne toute de suite. Après on discute avec les entraîneurs pour savoir si on peut passer à ces endroits. Et les entraîneurs, au fil des passages, peuvent aussi rectifier".
Théaux est aussi un grand observateur. Il regarde avec attention les prestations du Norvégien Aksel Lund Svindal. Champion olympique de la spécialité, le Nordique a fait du super-G son domaine, avec trois victoires et une deuxième place en quatre courses cette saison.
Ses secrets? "Parfois il a des trajectoires très larges, il finit très tard et pourtant il gagne du temps. Techniquement, il est très bien posé, se sert de sa masse et ne force jamais son ski qui va toujours dans la pente, tout le temps en glissement", indique Théaux.