Ecoles fermées, défilés...les instituteurs entendaient maintenir la pression sur le gouvernement mardi 12 février avec une forte mobilisation annoncée. Les enseignants du premier degré réclament notamment le report à 2014 de la réforme des rythmes scolaires.
Pourcentages de grévistes dans les cinq départements de Rhône-Alpes
(source Rectorat Lyon / Rectorat Grenoble)
- Rhône : 48,51 %
- Ain : 41,90%
- Loire : 46,90%
- Drôme : 29,84%
- Ardèche : 32,84%
Les syndicats annoncent 80% d'enseignants grévistes dans le #Rhône - #grève #manifestation #Lyon @f3rhone_alpes twitpic.com/c32o5q
— Nordine Mohamedi (@NordineMohamedi) 12 février 2013
Accueil des élèves et service minimum
Un système d'accueil des enfants a été mis en place. A Lyon, une quarantaine d'animateurs ont été sollicités et huit gymnases ou salles de sport ont été transformés en halte-garderie. Exemple mardi matin à la maison du judo dans le 3ème arrondissement de Lyon qui dispose d'une capacité d'accueil de 90 enfants....
C'est la cinquième fois en trois semaines que les enseignants se mobilisent, dans des mouvements d'ampleur variable et sur des motifs différents, le principal étant le report de la réforme des rythmes scolaires.
Malgré un consensus contre la semaine de 4 jours en primaire instituée en 2008, de nombreux enseignants ne veulent pas d'un retour à la semaine de 4,5 jours.
Le décret publié fin janvier prévoit un retour à la semaine de 4,5 jours dès la rentrée de septembre 2013, avec le mercredi matin. A titre dérogatoire, les communes, qui ont jusqu'au 31 mars pour se prononcer, peuvent attendre 2014 et opter pour le samedi matin. En bref : la journée de classe sera plus courte en moyenne de 45 minutes et devra être de 5h30 maximum. La demi-journée ne doit pas excéder 3h30, et la pause du midi ne devra pas être inférieure à 1h30.
Parmi les points de frictions : la question des activités péri-scolaires (artistiques, culturelles et sportives) prévues par la réforme. Elles seront gérées par les communes, sur le temps libéré par le raccourcissement de 45 minutes en moyenne des journées. Les syndicats craignent un manque d'animateurs qualifiés, notamment en zone rurale, des inégalités entre territoires et, in fine, une simple "garderie". Des municipalités envisagent de rallonger la pause de la mi-journée pour organiser les activités péri-scolaires. Les enseignants redoutent alors de récupérer des enfants surexcités et moins réceptifs.
Ci-dessous le reportage dans la Loire...