1700 à 2500 personnes dans les rues de Clermont-Ferrand contre le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi

Entre 1700 et 2500 manifestants ont défilé dans les rues de Clermont-Ferrand, mardi matin, à l'appel de la CGT et de FO pour s'opposer au projet de loi sur la réforme du travail. Le texte doit être présenté mercredi en conseil des ministres et en avril à l'Assemblée Nationale.

"Non au dynamitage du droit du travail", "Travailler plus pour gagner moins", "le gouvernement fait ce que le patronat exige", les slogans pour s'opposer à l'accord sur la sécurisation de l'emploi ne manquaient pas, mardi matin, dans les rues de Clermont-Ferrand.

A l'appel de la CGT et de FO, 1700 à 2500 manifestants se sont retrouvés sur la place du 1er mai avant de prendre la direction de la Préfecture. Le cortège a scandé son opposition au texte qui doit être présenté mercredi matin en conseil des ministres et qui projette une réforme du code du travail. Signé en début d'année par les partenaires sociaux dont certains syndicats "minoritaires" selon la CGT, ce texte prévoit de nouveaux droits pour les salariés, il instaure également plus de souplesse pour les employeurs.

André Chassaigne juge cet accord "scélérat"

Présenté comme un outil de sécurisation de l'emploi, cet accord ne fait pas l'unanimité à gauche. Dans le Puy-de-Dôme, les députés socialistes Jean-Paul Bacquet et Odile Saugues ont fait savoir dans une tribune qu'ils voteront pour. En revanche, le Front de Gauche s'oppose fermement à ce qu'il considère comme "un recul des droits des salariés", explique Cyril Cineux, secrétaire départemental du PCF 63, qui a participé à la manifestation clermontoise. "Nous sommes aux côtés des manifestants pour réclamer un vrai débat sur la sécurisation de l'emploi et pas sur la flexibilité" a ajouté l'élu clermontois.

En chemin, les manifestants ont pu croiser André Chassaigne, le président du groupe Front de Gauche à l'Assemblée Nationale, qui a pris la parole pour rassurer les salariés sur la position de sa formation politique. "Nous allons déconstruire, détricoter, cet accord scélérat, a dit le député du Puy-de-Dôme, et nous allons, durant les débats, déposer des centaines d'amendements pour dire que dans notre pays nous ne pouvons pas laisser casser le code du travail".

C'est en avril prochain que le projet de loi doit être débattu au Palais Bourbon.

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