Le tribunal de commerce de Montluçon a annoncé jeudi, en fin de journée, la reprise partielle de la fonderie DMI de Vaux. La seule offre de reprise encore en lice, celle de l'ancien cadre de l'entreprise Jean-Claude Darugna associé à Daniel Barret (société Secast), a été retenue.
C'est la fin d'une longue attente pour les 168 salariés de la fonderie DMI à Vaux, dans l'Allier. En fin de journée, jeudi, le tribunal de commerce de Montluçon a annoncé avoir retenu l'offre faite par le duo composé de Daniel Barret (société Secast à Saint-Eloy-les-Mines) et Jean-Claude Darugna, un ancien cadre de DMI.
Cette reprise partielle s'accompagnera d'un important remaniement au sein de l'effectif puisque les repreneurs n'ont l'intention de conserver qu'une trentaine d'emplois sur les 168 que comptaient DMI.
Le binôme était le seul en lice à l'audience alors que l'italien Gianpierro Colla, sans garantie de Renault, n'a pas renouvelé son offre et que le père de la voiture à six roues, Christian de Léotard, n'a finalement pas fait de proposition de reprise devant le tribunal.