L'"énigme" autour de la découverte de dents, fragment d'os et matelas ensanglanté sur une aire de l'A7 a été résolue dimanche. Le parquet de Valence (Drôme) a expliqué que ces "restes" avaient été abandonnés par une entreprise de désinfection après le suicide d'un homme à Bagnolet (Seine-Saint-Denis).
Deux dents, dont un bridge argenté, un fragment d'os et des vêtements avaient été retrouvés vendredi au côté d'un matelas ensanglanté sur l'aire de la Coucourde, à Montélimar (Drôme).
Les gendarmes avaient aussi mis la main sur des morceaux de papier essuie-tout et un oreiller, eux aussi maculés de sang.
Le procureur de La République à Valence, Antoine Paganelli a confirmé : "C'est bien du sang humain. Il s'avère qu'une entreprise du Vaucluse, chargée par une famille de nettoyer un loft à Bagnolet, à la suite du suicide d'un homme,a abandonné ces effets sur l'aire de Montélimar".
C'est en descendant en camion de la région parisienne pour le Sud que cette entreprise de nettoiement-désinfection s'était débarrassée de ces restes qui auraient dû être incinérés, a-t-il ajouté.
Les auteurs du méfait se sont ensuite fait connaître des autorités lorsqu'ils ont vu durant le week-end sur un bandeau de chaîne d'information la mention matelas ensanglanté. Ils encourent des poursuites.