L'actuel président de l'UMP Jean-François Copé, et François Fillon ont signé le 27 mai dernier un accord pour que les militants puissent voter sur la possibilité d'organiser une nouvelle élection du Président du parti en septembre prochain. Le maire du Puy-en-Velay dénonce cette pratique.
Pour l'actuel député-maire du Puy-en-Velay (Haute-Loire) mais aussi vice-président de l'UMP, l'accord qu'ont passé Jean-François Copé et François Fillon pour soumettre aux militants la question d'un nouveau vote pour la présidence de l'UMP est une manière de "mettre la poussière sous le tapis". Dans l'interview qu'il a accordée au journal "Le Monde" le 2 juin, Laurent Wauquiez déclare ne pas pouvoir "cautionner cet accord" qui pose "un problème de sincérité".
Au lieu de poser la seule question du vote pour un nouveau président du parti en septembre 2013, Laurent Wauquiez préférerait demander aux militants s'ils sont satisfaits du fonctionnement actuel de l'UMP et si ces derniers souhaitent que rien ne change pendant trois ans. Le maire du Puy-en-Velay propose par ailleurs de "redéfinir une droite des valeurs".