La question de l'aménagement de peines est très vaste. De quoi alimenter largement un feuilleton quotidien. Pierre-Olivier Belle et Valérie Mathieu ont réalisé 5 épisodes à découvrir sur France 3 Auvergne. L'Auvergne qui se distingue par une pratique importante des aménagements de peines.
L'Auvergne n'est pas la pire région en terme de surpopulation carcérale. Elle se distingue aussi par une pratique importante des aménagements de peines de prison. Outre le bracelet électronique, il existe d'autres solutions, comme le placement extérieur. C'est ce que propose l'association Avenir. Elle est chargée d'accueillir des détenus en fin de peine. Et à l'air libre. C'est la seule structure de ce type en Auvergne.
Série réalisée par Pierre-Olivier Belle et Valérie Mathieu, montage d'Alexis Cretin
Après avoir fait connaissance avec Avenir, l'association chargée d'accueillir des détenus en fin de peine, sur le domaine de Laluas dans le Puy-de-Dôme, nous retrouvons Jimmy. L'un des stagiaires détenus qui retournait en prison à la fin de sa journée de travail. Aujourd'hui, il va apprendre une nouvelle qui va changer sa vie.
Depuis le début de cette série sur l'association Avenir, des condamnés ont accepté de s'exprimer à visage découvert et de décliner leur identité. Une première sur notre antenne. Des détenus qui souhaitent ainsi témoigner de la difficulté à retrouver une place dans la société.
Accompagnés par l'association, ils essaient de construire un projet professionnel.
Cet aménagement en placement extérieur satisfait les deux parties. Juges et condamnés. Dans son ensemble, la société y est même gagnante et pourtant, ce dispositif est ultra minoritaire dans le parcours de détention en France.
Un paradoxe relevé par les autorités judiciaires, comme par les détenus.
Grâce à l'association Avenir, les détenus peuvent préparer leur sortie de prison. Certains ont des rendez-vous en ville pour un entretien d'embauche ou de formation. C'est le cas de Benoît, rencontré dans l'épisode précédent. Voyons comment il s'en est sorti lors de son entretien pour décrocher une formation dans l'horticulture. Voyons aussi pourquoi, après 25 années d'existence et la reconnaissance unanime de son travail remarquable, l'avenir de cette association s'annonce aussi sombre.