Aux Assises du Puy-en-Velay, le grand-père d'Agnès craque et est expulsé de l'audience

Au Puy-en-Velay, le procès du meurtrier présumé d'Agnès au Chambon-sur-Lignon en novembre 2011, se poursuit. Mardi, les enquêteurs et les experts de la médecine légale ont témoigné pour permettre de comprendre dans quelles conditions la collégienne de 13 ans est morte.

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8h30, des gendarmes arrivent pour témoigner au tribunal du Puy-en-Velay. Il y a deux militaires de la section de recherches de Clermont-Ferrand et le lieutenant-colonel Depierre qui a mené l'enquête dès la disparition d'Agnès Marin signalée. Toute la matinée, ils ont témoigné dans le huis clos de la salle d'audience, photos à l'appui, notamment celles du cadavre calciné de la collégienne. "On est entrés dans le vif de l'affaire" dira à la sortie l'officier.

Pour le grand-père d'Agnès, c'en est trop. Il ne peut s'empêcher de lancer "salopard" en direction de l'accusé. Un incident d'audience qui oblige le président de la cour, Christophe Ruin, à le faire sortir. "Vous avez un grand-père de plus de 80 ans qui voit les photos atroces, qui voit le corps de sa petite fille, il voit, comme je l'ai vu, l'accusé avoir un profond sentiment d'indifférence et à un moment donné, il explose" explique Me Francis Szpiner, l'avocat de la famille Marin.

L'après-midi est plus calme mais tout aussi difficile à supporter pour les deux familles. Un médecin légiste, un expert incendie, un biologiste, en tout sept spécialistes se succèdent à la barre pour préciser les circonstances horribles de la mort d'Agnès. Dans son box, l'accusé ne semble pas concerné faisant "preuve d'amnésie sélective", nous dira l'avocat de la famille de la jeune fille. Un autre incident a émaillé l'audience. Cette fois-ci, c'est la mère du jeune homme qui a craqué à son tour et s'est mise à hurler. Des pompiers ont dû intervenir et la conduire à l’hôpital du Puy-en-Velay.

Mercredi, plusieurs psychologues et psychiatres vont témoigner pour évoquer la personnalité de l'accusé, mais aussi, sans doute, sa responsabilité. Après l'affaire du Chambon-sur-Lignon, un collège de psychiatres avait écarté toute abolition ou toute altération du discernement. En revanche, un autre collège de deux psychiatres a évoqué un discernement altéré du fait de son caractère pervers.  

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