André Verchuren s'est éteint à Chantilly, le 10 juillet 2013. C'est son titre "les fiancés d'Auvergne" qui a rendu célèbre l'accordéoniste et qui a lancé sa carrière. Jean-Pierre Cousteix, homme de bal en Auvergne depuis 50 ans, a joué avec lui. Il est venu lui rendre hommage dans le journal de 12h.

André Verchuren était dans sa 93ème année quand il s'est éteint, le 10 juillet 2013. Celui qui a animé pratiquement toutes les salles de bal de France s'est rendu célèbre grâce à son morceau "les fiancés d'Auvergne". Au lendemain de son décès, un auvergnat qui lui doit beaucoup s'est présenté sur le plateau du journal de France 3 Auvergne à 12h. Jean-Pierre Cousteix a accompagné durant plusieurs années André Verchuren à la guitare lors de ses passages dans la région. L'Auvergnat et le Picard ont lié une réelle amitié, c'est ce qu'il a raconté avec beaucoup d'émotions à Jérôme Doumeng.
 
Jean-Pierre Cousteix, c'est André Verchuren qui vous a donné envie d'animer les bals ?
Oui, tout à fait. Mes parents m'avaient acheté un disque d'André en 1959 et c'est avec ce disque que je me suis dis que je voulais faire ce métier. J'ai appris la guitare, un peu moins l'accordéon, grâce à André Verchuren.
 
Vous étiez son guitariste quand il passait en Auvergne et vous dites de lui qu'il était une force de la nature…
Quand on connaît toutes les épreuves qu'il a traversées, c'était vraiment quelqu'un d'exceptionnel, d'infatigable. Il m'avait raconté qu'une année il avait parcouru 160 000 kilomètres. Il arrivait à faire deux ou trois bals le même jour, avec autant d'orchestres différents.

En 1960, les "Fiancés d'Auvergne" vont le sacrer roi de l'accordéon, c'est le titre qui l'a rendu célèbre. Comment lui est venue cette idée ?
Il m'a raconté l'anecdote une fois ou deux. Son fils venait en vacances du côté d'Ambert, à Fournols. André Verchuren était venu le voir et il a rencontré des jeunes fiancés qui sont venus lui parler. L'idée est partie de là.
 
Votre dernière rencontre avec André Verchuren, à quand remonte-t-elle ?
C'était à Pierrefort, dans le Cantal, il y a trois ans. Il était fatigué mais dès qu'il a pris l'accordéon sur les épaules, il a joué. Il a même joué plus longtemps que prévu, plus de deux heures. Il était infatigable. C'est un grand souvenir même si on voyait qu'il était fatigué par l'âge.  

 

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