Ain: les militants anti-nucléaire approchent du Bugey

Depuis près d'un mois une trentaine de militants anti-nucléaire remontent à pied la vallée du Rhône, en suivant les étapes de traitement de l'uranium, pour sensibiliser la population aux dangers du nucléaire

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Leur périple se terminera  demain, samedi 27 juillet, devant la centrale du Bugey (Ain).
"Nous sommes partis le 29 juin de Malvesi, près de Narbonne (où se situe la Comurex -Areva-, une usine de raffinage et de conversion d'uranium, NDLR), pour terminer devant la centrale du Bugey. Notre marche suit les étapes de traitement de l'uranium avant d'arriver dans les réacteurs", détaille Jocelyn Peyret, un des organisateurs de la marche et membre du réseau
Sortir du nucléaire.

Parfois rejoints par d'autres marcheurs de façon temporaire, le groupe, équipé d'une camionnette leur permettant de cuisiner et camper, faisait une halte sur un terrain à Chamagnieu (Isère), près de Lyon, sous une chaleur écrasante.
Leur "Marche internationale pour la paix et la sortie du nucléaire" avait notamment effectué une halte, samedi 20 juillet, devant une usine de combustible nucléaire à Romans-sur-Isère (Drôme) durant laquelle ils avaient rendu public le dépôt d'une plainte contre Areva pour "violation des règles de sûreté".
Les participants à la Marche internationale sont accompagnés de quelques militants australiens, qui souhaitent alerter l'opinion sur les menaces pesant sur les Aborigènes du fait de l'exploitation de mines d'uranium par Areva dans leur pays. "L'Australie est le troisième exportateur au monde d'uranium, nous n'avons pas de centrale mais Areva explore 120 mines d'uranium sur les territoires aborigènes", souligne Bilbo Taylor, militant australien.
Ses marcheurs se présentent comme "un collectif d'individus", qui entend "sensibiliser aux impacts mortifères de l'ensemble de la chaîne du combustible" et "dire qu'il est possible de sortir du nucléaire". "Parfois, nous rencontrons des gens étonnés de découvrir qu'ils vivent juste à côté de sites nucléaires", a souligné Albert Monti, un des militants.
Une marche semblable avait eu lieu l'année dernière durant l'été, puis à la mi-octobre 2012.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information