Les convoyeurs de fonds ont rencontré hier, jeudi 8 août, la direction de Loomis. Cette dernière leur propose une prime de 2000 euros brut étalés sur 24 mois. Une nouvelle réunion est en cours ce vendredi 9 août au siège de la société à Rillieux-la-Pape.
Les grévistes campent sur leurs positions et demandent l'application d'un accord prévoyant une prime de 150 euros par mois sur 36 mois. Conscients du blocage et des difficultés rencontrées pour négocier avec leur direction, les convoyeurs demandent à présent 4900 bruts étalés sur 24 mois.
Pour l'heure les convoyeurs poursuivent la grève, d'autant que deux d'entre eux sont convoqués en référé lundi 12 août prochain au TGI pour entrave à la liberté du travail.
Conséquences visibles"
"En raison d’un mouvement de grève de la société de transporteurs de fonds, nous vous informons que les retraits dans nos distributeurs sont impossibles”. Voici le message que peuvent lire, depuis quelques jours, les clients de plusieurs agences bancaires". En effet, depuis le 29 juillet, aucun camion blindé n’a pu sortir du siège de la société, situé dans le 7ème arrondissement de Lyon. Or le mouvement s'enlise et empêche toute collecte de fonds, mais aussi tout approvisionnement en argent liquide des clients de Loomis dans le Rhône, la Loire et l’Isère.
Une situation préoccupante qui a occasionné une réaction du ministère de l'intérieur et de la préfecture afin que les discussions trouvent rapidement une issue.