Vendredi 16 août, un Polonais s'est tué en Haute-Savoie lors d'un saut en wingsuit, ce sport extrême qui a coûté la vie mercredi au "James Bond" des JO de Londres 2012, portant à quatre le nombre de décès dans cette discipline depuis cet été dans les Alpes, a-t-on appris auprès des gendarmes.
Afficher Un mort en wing-suit à Sixt-Fer-à-Cheval sur une carte plus grandeAgé d'une trentaine d'années, l'homme a sauté de la Pointe Sans Bet (2.234 mètres d'altitude), sur la commune de Sixt. Il a été découvert mort alors que sa voile était ouverte, a précisé la gendarmerie. Selon des témoins, la victime a percuté une arête rocheuse à trois reprises.
Le wingsuit, un sport entre deltaplane et chute libre
Ce sport extrême permet au pratiquant de planer grâce à sa combinaison en forme d'ailes, avant de déclencher un parachute pour freiner la chute et atterrir en douceur. Avec quelque 20 morts par an dans le monde, la discipline du wingsuit est celle affichant le plus fort taux de mortalité parmi l'activité des sauts de falaise.
Mercredi, c'est le Britannique Mark Sutton, le James Bond parachutiste de la cérémonie d'ouverture des JO de Londres 2012, qui a trouvé la mort après avoir percuté lors d'un saut en wingsuit une ligne de crête, près de la ville de Martigny (canton du Valais), non loin de la frontière franco-suisse.
Deux accidents mortels avaient déjà endeuillé la discipline cet été
Le 26 juillet, un Allemand s'est tué en percutant un éperon rocheux à Chamonix et le 13 août un autre base jumper est décédé en Isère. Le premier aurait mal évalué sa trajectoire tandis que le second n'aurait pas eu le temps d'ouvrir sa voile.
Durant l'été 2012, deux accidents graves étaient survenus sur la commune de Chamonix. La commune avait alors interdit la pratique de ce sport, avant d'en autoriser de nouveau la pratique cet été avec des restrictions horaires, pour éviter tout accident avec des parapentistes.